Cannibalisme humain

Un peu d histoire:

Les indiens Guayaki du Paraguay, endocannibales, mangeaient leurs propres morts, à l’inverse des Tupinamba. En Amérique du Nord, les Algonquins, les Huerons, les Crees et les Iroquois étaient strictement exocannibales mais ne mangeaient que ceux qui mouraient au combat.




Les archéologues ont récemment apporté la preuve de l’existence de l’anthropophagie depuis la préhistoire en découvrant des ossements humains brûlés et décarnisés. Depuis l’Antiquité, les historiens évoquent le mangeur d’hommes.


Le cannibalisme et les tueurs:

Connu sous le surnom du "Cannibale Japonais", Issei Sagawa était un étudiant à Paris qui développa une envie irrésistible de goûter la chair humaine.

Le cannibale de Rotenbourg: "C'est un péché et je regrette l'homicide. Mais pour ce qui est du repas, je vois ça autrement ". Les faits remontent au printemps 2001. Armin Meiwes, qui habite à Rotenbourg en Allemagne, invite chez lui Bernd Juergen Brandes, rencontré sur internet, et d' un commun accord les 2 hommes décident de couper le pénis de Brandes, de le faire cuire et de le consommer. Le tout filmé par les 2 hommes va durer plus de 8 heures. Après avoir terminer le repas, Meiwes tue Brandes de plusieurs coups de couteaux dans le cou. Il transporte ensuite le corps dans la cave, le pend par les pieds, l' étripe et le découpe en morceaux. Il existe d' autres cas de tueurs cannibales, ces 2 derniers étant les plus récents.

La mythologie Grecque fournit plusieurs modèles de cannibalisme. Le mythe de Kronos est un mythe de souveraineté. Le dieu dévore ses enfants à leur naissance de peur qu’ils ne prennent son pouvoir et ne le tuent. Le mythe de Dionysos, le mangeur d’hommes, constitue un deuxième type de cannibalisme. Il symbolise la sauvagerie de l’homme en état d’ivresse.




Personne n' a oublier encore aujourd' hui la catastrophe aérienne survenue dans les Andes en 1972, ou un groupe de 27 individus dû se résoudre à manger ses semblables faute de quoi ils mourraient de faim. Les corps morts furent manger les uns après les autres.




Si les Européens paraissent indignés à l' idée de manger de la chair humaine, et dénonçaient toute l horreur du cannibalisme, ils oubliaient qu' ils utilisaient parfois des remèdes à base de matières humaines. Ainsi, la sueur des morts étaient bienfaisante contre les hémorroïdes. La liqueur ou l’huile de cerveau humain, la poudre de crâne desséché, étaient utilisées contre l’épilepsie. P. Ariès donne la recette d’une " eau divine " propice à soulager nombre de maladies selon Garman (1640-1708), un médecin de Dresde.

Mais aujourd' hui qu' en est-il de tout cela? Serons-nous un jour poussé à pratiquer le cannibalisme? Qui sait....Nous sommes aujourd' hui 6 milliards sur terre, et d' ici un siècle, 5 milliards de personnes supplémentaires viendront peupler la terre. Martin Monestier, l' encyclopédiste du bizarre et journaliste, pense qu' il est fort probable que d' ici la, n' ayant plus de solution pour nous nourrir, nous aurions recours au cannibalisme.....